Musée Roybet-Fould
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Recensé à l'inventaire général |
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Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
178, boulevard Saint-Denis 92400 Courbevoie |
Coordonnées |
Le musée Roybet-Fould a ouvert ses portes au Parc de Bécon à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine en 1951[2]. Il a été restauré il y a quelques années. À l'autre bout du parc de Bécon, se dresse le pavillon des Indes.
Historique[modifier | modifier le code]
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6c/Zweeds_paviljoen_op_de_Wereldtentoonstelling_te_Parijs_in_1878_Zweden_en_Noorwegen%2C_RP-F-F01212-37-4.jpg/220px-Zweeds_paviljoen_op_de_Wereldtentoonstelling_te_Parijs_in_1878_Zweden_en_Noorwegen%2C_RP-F-F01212-37-4.jpg)
Le bâtiment du musée est collé au pavillon de la Suède et de la Norvège qui avait été construit pour l'Exposition universelle de 1878 par Henrik Thrap-Meyer[3]. Il a été donné à la fille adoptive du prince George Stirbey, Consuelo Fould, qui habitait là. Elle y a fait de la peinture et, à sa mort, a légué une partie de sa fortune à la mairie de Courbevoie pour en faire un musée du nom de son professeur : Ferdinand Roybet. À proximité et dépendant du musée se trouve le pavillon des Indes britanniques de l'exposition universelle de 1878.
Collections[modifier | modifier le code]
Le musée regroupe des collections d'œuvres de la seconde moitié du XIXe siècle et notamment celles de Consuelo Fould et de Ferdinand Roybet. On y retrouve également des sculptures et peintures de Jean-Baptiste Carpeaux, des dessins d'Alexandre Séon, des peintures d'Adolphe La Lyre, Ary Scheffer, Léon-Charles Canniccioni, Auguste Durst, Albert Gleizes.
Le musée abrite par ailleurs une collection de jouets et des témoignages relatifs à l'histoire locale (souvenir du retour des cendres de Napoléon Ier, des affiches, des cartes postales).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ab/Mus%C3%A9e_Roybet_Fould_%28derri%C3%A8re%29.jpg/220px-Mus%C3%A9e_Roybet_Fould_%28derri%C3%A8re%29.jpg)
Il s'y trouve des vestiges du palais des Tuileries, incendié sous la Commune de Paris (1871)[4],[5].
Expositions temporaires[modifier | modifier le code]
Le musée organise régulièrement des expositions temporaires consacrées aux jouets :
- Les Trains-jouets de 1835 à 1940 , 1975[6]
- La Poupée française, 1980
- Poupées-merveilles : exposition du au [7], avec des créations de Sylvia Natterer, Héloïse[8], notamment.
- Poupées tibétaines, exposition du au
Galerie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (fr)[PDF]Veille Info Tourisme, p. 121
- « J’ai enfin osé pousser les portes du musée Roybet Fould de Courbevoie ! », sur lejournaldebecon.fr, Le Journal de Bécon, (consulté le ).
- Sylvain Ageorges, « Les expositions universelles de Paris, de 1855 à 1937. », sur expositions-universelles.fr (consulté le ).
- « Les Tuileries. Grands décors d’un palais disparu », sur monuments-nationaux.fr, Centre des monuments nationaux (consulté le ).
- François-Guillaume Lorrain, Ces lieux qui ont fait la France, Fayard, (lire en ligne)
- notice BnF du catalogue Les Trains-jouets de 1835 à 1940
- notice BnF du catalogue Poupées-merveilles
- Site Les extraordinaires modèles d' Héloïse
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative au tourisme :